Lettre de protestation remise aux ambassades et consulats du Burkina Faso du monde entier

mars 08 2014, Categorie: Actualités Clitoraid
La lettre suivante a été remise aux ambassadeurs et consulats Burkinabés du monde entier. Des actions légales ont été lancées contre ceux qui ont poussé le gouvernement du Burkina Faso à prendre des mesures hautement discriminatoires et inhumaines. Des centaines de femmes victimes de MGF organiseront des manifestations au Burkina Faso la semaine prochaine puisque le Ministre de la Santé a été jusqu'à révoquer le permis temporaire d'exercer des quatre médecins bénévoles américains qui étaient venus au Burkina pour opérer les 80 premières patientes sur notre liste d'attente. Bien que l'ouverture de notre hôpital aie été empêchée, nos docteurs ont tout de même opéré 29 patientes, dans une clinique voisine possédant les permis requis et planifiaient de continuer leur mission humanitaire la semaine suivante


Le vendredi 7 mars 2014

Monsieur l'Ambassadeur,

Nous sommes venus crier notre indignation aux portes de votre ambassade suite à la décision scandaleuse du gouvernement Burkinabé de ne pas accorder l'autorisation d'ouvrir ses portes le 7 mars 2014 à un centre médical pourtant complètement fonctionnel dédié à la réparation clitoridienne à Bobo Dioulasso.

Le centre médical humanitaire Kamkaso, sponsorisé par l'ONG américaine Clitoraid​ a effectivement pour principale fonction d'offrir la restauration chirurgicale clitoridienne gratuitement à toutes les femmes excisées qui le désirent.

Le premier dossier de demande d'autorisation pour la création et l'ouverture de cet hôpital a été déposé en 2011, ensuite déclaré perdu par les services du ministère de la santé Burkinabé. Suite à cette perte du premier dossier, la direction régionale de la Santé a demandé à l’AVFE de réintroduire un autre dossier en février 2014; toutes les pièces demandées ont été fournies et le dossier a normalement suivi son cours jusqu’au cabinet du ministre de la Santé. Les représentants du Ministère de la Santé ont toutefois garanti aux représentants du partenaire de Clitoraid au Burkina Faso, l'association de femmes AVFE, que ce retard dû à la perte du dossier ne retarderait en rien l'ouverture de notre centre médical et qu'il nous serait possible d'opérer dès le 7 mars.

Toutefois le 27 février, Madame Compaore, première dame du Burkina Faso annulait sa participation à l'inauguration prévue le 7 mars et le même jour, le Ministre de la Santé nous interdisait de lancer les opérations telles que prévues et refusait de dire quand l'autorisation serait donnée. Ces faits sont intervenus seulement deux jours après qu'un médecin influant au Burkina, membre d'une organisation catholique puissante, ait fait savoir haut et fort, dans une missive extrêmement diffamatoire que le ministère de la Santé et le gouverneur avaient été saisis pour qu'ils empêchent l'ouverture de notre centre de médical en raison de l'affiliation de Clitoraid au Mouvement Raëlien.

​Nous sommes convaincus que le Burkina Faso ne souhaite pas s'inscrire dans la liste des pays pratiquant la discrimination religieuse et que cette situation sera rapidement résolue afin que les centaines de femmes qui se sont inscrites pour bénéficier de ces réparations chirurgicales gratuites puissent en bénéficier rapidement. Notre liste compte des femmes venant de 12 autres pays d'Afrique. Le Burkina Faso est un leader en matière de lutte contre le fléau de l'excision et disposer d'un centre médical dédié à la réparation gratuite des millions de femmes qui souffrent des séquelles de cette mutilation nous semble une progression logique pour le pays.

Pourtant aujourd'hui un bâtiment construit grâce aux donations de milliers de personnes de par le monde de toute confession, parfaitement équipé et fonctionnel, reste inutilisé uniquement parce que la personne qui en a inspiré la construction est le chef spirituel d'un mouvement philosophique qui est par ailleurs reconnu mondialement et compte des milliers de membres au Burkina.

Les médecins volontaires de Clitoraid ont dû commencer leurs opérations dans une clinique amie de Bobo Dioulasso. 80 femmes sont arrivées dans la ville pour être opérées et sont scandalisées d'apprendre que le gouvernement a cédé à de telles pressions. Des dizaines de journalistes en sont les témoins sur place et les bénévoles de Clitoraid qui se présentent aujourd'hui devant votre ambassade n'auront de cesse que la discrimination qu'ils subissent soit totalement levée et que les opérations commencent dans le seul centre médical au monde dédié aux femmes.

Nous espérons vivement que le gouvernement Burkinabé entendra notre appel au travers de vos services et que cet incident discriminatoire sera rapidement réglé sans qu'il soit besoin de faire appel aux instances internationales pour le respect de la liberté religieuse

Je vous prie de croire, Monsieur l'Ambassadeur, en l’assurance de mes respectueuses salutations.

Brigitte Boisselier

Présidente de Clitoraid
Porte-parole du Mouvement Raelien International.

Les médecins bénévoles de Clitoraid opèrent 13 victimes de mutilations génitales féminines en deux jours pendant que l'Église catholique continue sa campagne diffamatoire

mars 06 2014, Categorie: Communiqués de presse

LAS VEGAS, 5 mars - Alors que l'équipe de bénévoles de Clitoraid est toujours en attente du permis dont elle a besoin pour ouvrir son nouveau centre médical au Burkina Faso - une clinique dédiée à la chirurgie gratuite de restauration du clitoris pour les femmes ayant subi une mutilation génitale - les chirurgiens américains qui se sont portés volontaires pour la première campagne africaine de Clitoraid ont déjà opéré treize femmes, selon un communiqué publié aujourd'hui par Clitoraid.

« Un ami médecin nous a offert la possibilité d'utiliser sa propre clinique afin d'aider les quatre-vingt femmes en attente des opérations gratuites que nous avions promises », explique le Dr Brigitte Boisselier, présidente de Clitoraid et porte-parole du Mouvement Raëlien International (MRI). « Nous lui en sommes profondément reconnaissants ! ».

Elle ajoute que l'association féminine partenaire de Clitoraid au Burkina Faso, l'AVFE, a été informée il y a seulement cinq jours de l'impossibilité d'ouvrir l'hôpital le 7 mars, date initialement prévue.

« Ce même jour, nous avons également appris que le refus de permis est dû aux pressions exercées par des détracteurs influents, incluant des personnes associées à l'Église catholique », déclare Brigitte Boisselier, ajoutant que cette information a été confirmée par un représentant de l'Église catholique.

« Cette personne a affirmé à la BBC que Clitoraid ne peut être considérée comme apte à gérer une telle œuvre humanitaire en raison de son affiliation avec le Mouvement Raëlien », précise Mme Boisselier. « Rien ne peut être plus éloigné de la vérité. Notre nouvel hôpital est le résultat de l'implication de personnes de diverses confessions religieuses offrant temps et argent, dont deux chirurgiens américains et des bénévoles du monde entier. Il est tout à fait ridicule que l'Église catholique cherche à donner des leçons au Mouvement Raëlien sur les efforts humanitaires. Nous n'avons aucune leçon à recevoir de ceux qui ont refusé et tenté d'éradiquer la plupart des grandes découvertes scientifiques depuis plusieurs siècles et qui, aujourd'hui, ont également la responsabilité de milliers de morts qui aurait pu être évitées en raison de leur politique d'interdiction de l'usage du préservatif, même pour les victimes du sida ».

Clitoraid est une organisation humanitaire à but non lucratif, basée aux États-Unis. Elle a été fondée en 2006 sur suggestion de Raël, leader spirituel du MRI.

« Il a ainsi voulu promouvoir la chirurgie restauratrice du clitoris développée par un chirurgien français et la rendre accessible gratuitement à autant de victimes de MGF que possible », indique-t-elle. « Je trouve scandaleux que des personnes mal informées nient à Clitoraid le droit d'offrir cet important service alors que notre hôpital est prêt à ouvrir ses portes ! ».

Elle ajoute que Clitoraid prévoit d’ouvrir davantage de cliniques médicales sur le continent africain afin d'aider les femmes de nombreux autres pays et précise également se réjouir que d'autres médecins offrent la chirurgie restauratrice du clitoris.

« Un de nos détracteurs, le Dr R. Marie Charlemagne Ouedrego, mène une campagne de chirurgie restauratrice des MGF à Ouagadougou, au Burkina Faso, au même moment où Clitoraid lance ses activités », déclare enfin Brigitte Boisselier.

« Ce sont d'excellentes nouvelles, car plus cette chirurgie restauratrice du clitoris devient accessible dans les zones touchées par les MGF, mieux c'est. Il s'agit là d'un puissant moyen de dissuasion contre l'idée même de cette mutilation. Pourquoi provoquer de tels dommages si l'on peut facilement y remédier ? ».

L'Église catholique empêche l'ouverture de l'hôpital du plaisir de Clitoraid le 7 mars

mars 04 2014, Categorie: Communiqués de presse
Las Vegas, NV, USA, le 3 mars - “Selon l’annonce faite aujourd’hui par l’organisme sans but lucratif Clitoraid, des pressions de l’Église Catholique et d’autres détracteurs du Mouvement Raëlien International (MRI), ont poussé le gouvernement du Burkina Faso a rétracter son assurance à donner le feu vert aux opérations, empêchant de fait l’ouverture officielle de l’hôpital de Clitoraid, connu sous le nom de l’hôpital Kamkaso, au Burkina Faso, en Afrique de l’Ouest.

"L'hôpital, une fois ouvert, offrira d'opérer gratuitement les victimes de mutilations génitales féminines," a déclaré le Dr Brigitte Boisselier, présidente de Clitoraid et porte-parole du MRI. "Cette opération chirurgicale permet de réparer les dommages physiques encourus par les victimes de MGF. Mais l'Église catholique et ses acolytes se sont opposés à cette merveilleuse mission en menant une campagne de dénigrement à des fins purement égoïstes".

Boisselier a déclaré que Clitoraid demandera réparation immédiate par les tribunaux.

"En attendant, les chirurgies que nous avions planifiées auront toujours lieu, au cours des prochaines semaines, mais dans un autre hôpital," a-t-elle annoncé. "Nous allons de l'avant comme prévu."

Elle poursuit en relatant les raisons qui ont entravé l'ouverture de l'Hôpital Kamkaso le 7 mars.

“Alors que le dossier de demande d'autorisation avait été déposé en 2011 et que nous avons reçu différentes assurances de la part d'officiels aux niveaux régional et national que l'hôpital pouvait ouvrir le 7 mars , le ministère de la Santé du Burkina Faso a exprimé aujourd'hui à un représentant de l'AVFE, le partenaire local de Clitoraid, que l'autorisation ne serait pas accordée pour la date prévue de l'inauguration du 7 mars” déclare Brigitte Boisselier.

Elle explique qu’une source officielle anonyme l’a informée que cela était lié à de fortes pressions des 'ennemis' des Raëliens, en particulier de l'Église catholique, qui est responsable à la fois du refus de licence et de l'annulation de la participation de la Première Dame du Burkina Faso à la cérémonie d'ouverture.

"En cherchant à empêcher notre ouverture, l'Église catholique est devenue complice des criminels qui mutilent les organes génitaux des femmes africaines», a déclaré Brigitte Boisselier. "Avec sa mission de restaurer le clitoris mutilé des victimes de MGF, l’Hôpital du Plaisir de Clitoraid sera un puissant moyen de dissuasion pour ceux qui pratiquent encore cette coutume barbare. Ils cesseront d'exciser les fillettes, car il est insensé de détruire quelque chose qui peut être facilement restauré ".

Boisselier a déclaré que cette prise de position de l'Église catholique contre Clitoraid n'est guère surprenante, étant donné le bilan du Vatican.

"Ceux qui empêchent notre ouverture sont les mêmes criminels qui soutiennent les prêtres pédophiles et se prêtent au blanchissement d'argent dans les banques du Vatican," dit-elle. "Et ils sont aussi responsables de la mort de milliers d'africains qui ont contracté le SIDA à cause d'ignobles directives venant de l'Église catholique s'opposant á l'usage du préservatif."

Boisselier a déclaré que Clitoraid non seulement prendra toutes les mesures juridiques possibles pour ouvrir l'hôpital mais aussi maintient la cérémonie d'inauguration en présence des centaines de personnes qui avaient répondu positivement á l'invitation lancée ainsi que tous les officiels qui voudront bien nous témoigner leur soutien.

"Cette pression pour tenter de garder notre établissement fermé ne fera que retarder l'ouverture," dit-elle. "Nos avocats vont traduire en justice devant les plus hautes instances juridiques du Burkina les personnes impliquées dans cette affaire. Par ailleurs, les membres bénévoles de Clitoraid ont également prévu des manifestations à travers le monde devant les ambassades du Burkina Faso ".

Ces pressions jusqu'alors souterraines se sont révélées de plus en plus fortes ces dernières semaines suite à la publication d'articles sur l'ouverture tel que le révèle la déclaration du professeur R. Marie Charlemagne Ouédraogo, Chevalier de la Légion d'Honneur française et commandeur de l'Ordre Œcuménique de Malte, une branche bien connue de l'église catholique qui a déclaré à propos de l'annonce de l'ouverture de l'hôpital Kamkaso:

“Faux et archi faux!!! il s'agit d'une grosse campagne d'escroquerie organisée par la secte de Raël avec la complicité de certains médecins Burkinabé! Le Ministère a été saisi ainsi que le Gouverneur pour arrêter cette campagne d'intoxication!!!! Aussi, les médecins complices répondront devant l'Ordre des médecins très prochainement!”

“Comment peut-on parler de campagne d'escroquerie alors qu'il propose lui-aussi ces mêmes opérations à des prix très élevés, trop élevés pour les femmes démunies qui ont prévu de venir à l'hôpital Kamkaso où les opérations sont offertes bénévolement par des médecins compétents suivant une procédure qui a été publiée officiellement par son auteur et pratiquée sur des milliers de femmes déjà?” commente Brigitte Boisselier. “La raison de ce délai pour l'ouverture est clairement liée au fait que ce projet a été initié par Raël, leader spirituel du Mouvement Raëlien. Les auteurs de ces pressions préfèrent poursuivre une vendetta pseudo-philosophique et lucrative puisqu'éliminant la concurrence, plutôt que de penser aux 80 femmes qui seront à Bobo Dioulasso dès lundi pour être opérées durant la première campagne d'opérations prévues du 3 au 14 mars.”

Selon Brigitte Boisselier, les opérations auront en effet toujours lieu à Bobo Dioulasso dans la période prévue, dans l'hôpital d'un ami médecin qui hébergera l'équipe médicale de Clitoraid qui elle a déjà reçu les autorisations d'opérer .

“Les responsables de ces pressions iniques devraient avoir honte. L'hôpital Kamkaso est l'oeuvre collective de milliers de personnes qui ont contribué, quelle que soit leur philosophie, afin de redonner le plaisir de vivre à des milliers de femmes qui ont subi un traumatisme profond dans leur enfance. Les priver de cette aide bénévole gratuite simplement parce que les personnes qui l'offrent, en majorité, ne croient pas en dieu est dans la ligne parfaite des méfaits de l'église catholique qui prône la souffrance comme source d'éveil et summum de la spiritualité. Pour les Raëliens, le plaisir est la plus belle source d'épanouissement et nous n'aurons de cesse que les femmes excisées qui le souhaitent retrouvent leur dignité et leur droit à l'épanouissement.”

"La cérémonie d'inauguration est maintenue pour le 7 mars a 10h, une conférence de presse se tiendra a l'issue de la cérémonie au sein de l'hôpital Kamkaso.

Premier colloque sur la reconstruction génitale, à Montréal : un événement touchant, instructif et rempli d’espoir

mars 02 2014, Categorie: Actualités Clitoraid
Dimanche 23 février, une centaine de personnes se sont rassemblées pour ce cri du corps, conversation intime sur un thème pour certains tabou, pour bien d’autres inconnu ou presque. C’est avec brio que l’excision nous a été présentée sous toutes ces facettes, tout d’abord avec Habibata qui nous a parlé de son vécu, de cette réalité dans sa chair, une réalité encore bien difficile à dire parce qu’elle ramène à des souvenirs qui ont ému l’assistance aux larmes, à plus d’une reprise.

Mais l’excision, ce n’est pas uniquement une blessure infligée au corps, il y a un immense nuage d’obscurantisme qui entoure cette pratique qui ne peut être qualifiée que de barbare, dès que nous prenons la bien courte distance de sortir de la tradition. Le Dr Samantha Dubray nous a ensuite brossé un tableau très élaboré sur la sexualité humaine et les liens à faire avec l’excision sous l’éclairage psychologique et sexologique, mais bien sûr surtout avec la redécouverte, la prise en main psychologique de ces femmes excisées qui retrouvent un corps complet, pour la première fois à l’âge adulte.

Malgré l’horreur décrite tout au long de ce colloque, si nous y étions invités, c’était d’abord et avant tout pour célébrer la science qui a permis de développer une intervention chirurgicale mineure donnant aux femmes excisées la possibilité de retrouver leur intégrité physique complète. C’est ce que le troisième panéliste a expliqué en détail, puisque le Dr Harold Henning fait partie de l’équipe des chirurgiens bénévoles de Clitoraid qui a déjà commencé à offrir cette opération de reconstruction génitale. Il fera partie de l’équipe qui inaugurera officiellement l’Hôpital du Plaisir, le 7 mars prochain, au Burkina Faso, où il prévoit opérer 5 patientes par jour, tout en enseignant les techniques à des chirurgiens locaux qui prendront la relève dans la lancée de cette vague scientifique révolutionnaire.

Cette intime rencontre nous a tout autant éduqués qu’émus, pour nous laisser sur une note d’espoir de voir bientôt cette tradition reléguée aux erreurs et incompréhensions passées de nos ancêtres. Voilà pourquoi Maitreya Raël a initié et inspiré la naissance de Clitoraid, ayant saisi l’opportunité présentée par cette technique chirurgicale permettant de réparer cette humiliation faite aux femmes et de rendre ineffective la tradition de l’excision.

La période de questions nous a tous touchés au plus haut point, lorsque nous avons entendu ces femmes courageuses de l’assistance venir nous révéler leur intimité, nous questionner, nous partager leurs inquiétudes, leurs souffrances, en nous faisant la démonstration du degré d’ignorance et de tabou qui entoure encore cette pratique lorsqu’une jeune participante a débuté la première phrase de la période de questions en nous disant « Je ne sais pas si je suis excisée… ».

Il y a bien sûr énormément de travail à faire pour changer les mentalités, mais ce premier colloque a bien donné le ton en mettant de l’avant cette solution révolutionnaire qui redonnera à bien d’autres Habibata le courage de dire « Non à l’excision » tout comme cette chanson.
Aller à la page   <<        >>