Une 50ème patiente de Clitoraid bénéficie d'une opération changeant sa vie

septembre 05 2013, Categorie: Communiqués de presse
« C'est une victoire pour l'humanité », déclare ce matin la porte-parole de Clitoraid, Nadine Gary, en faisant référence à la 50ème chirurgie reconstructive du clitoris effectuée par le Dr. Marci Bowers, au sein de sa clinique à San Francisco. Celle-ci s'est déroulée il y a deux semaines et vise à inverser les effets de l'excision (qualifiée de mutilation génitale féminine, ou MGF, par l'Organisation mondiale de la santé).

Clitoraid, organisation humanitaire fonctionnant grâce au bénévolat dont le siège social est situé aux États-Unis, a été créé en 2006 à l'initiative de Raël, fondateur et leader du Mouvement Raëlien International. Le Dr. Bowers, qui offre ses services bénévolement, en est la chirurgienne en chef.

« Nous souhaitons que les victimes de MGF sachent, dans le monde entier, qu'une solution chirurgicale existe pour annihiler cette pratique barbare qui amputant une grande partie de leur vie », ajoute Mme Gary. « Grâce au travail bénévole de nos médecins et du personnel de soutien, Clitoraid reçoit des dons qui sont à 100% dédiés à couvrir les coûts techniques des opérations ».

« Habi Ouarme était la 50ème femme à retrouver son intégrité physique grâce aux mains expertes de la chirurgienne en chef de Clitoraid », poursuit Nadine Gary. « Elle vit actuellement au Canada, mais comme beaucoup de femmes africaines, elle a été excisée durant sa petite enfance, bien avant de déménager en Amérique. Elle nous a confié à quelle point elle est heureuse et excitée de bénéficier de cette chirurgie qui lui permettra d'être une femme à part entière pouvant enfin connaître l'orgasme, pour la première fois de sa vie ».

Les patientes prises en charge par Clitoraid reçoivent également des soins préopératoires et postopératoires.

« Nos patientes sont accompagnées par des psychologues qui leur apportent un soutien spécialisé afin qu'elles vivent la transition vers ce grand changement de vie le plus harmonieusement possible », explique Mme Gary.

Elle souligne que le Dr. Bowers a été formée directement par un chirurgien français. « Il a développé cette technique de réparation chirurgicale extraordinaire », précise Mme Gary. « Toutes les patientes opérées par le Dr. Bowers ont affirmé, après la procédure, avoir pris la bonne décision en subissant l'intervention et être satisfaites des résultats. Ayant retrouvé leur dignité et leur intégrité en tant que femme, elles peuvent désormais mener une vie normale ».

« L'arrivée de nouveaux médecins bénévoles permettra à davantage de victimes des MGF de bénéficier de la chirurgie », poursuit Nadine Gary.

« Depuis sa formation sous la direction du chirurgien français, le Dr. Bowers a commencé à former d'autres chirurgiens qui prendront part au projet Clitoraid », explique Mme Gary. « Elle est très enthousiaste de faire partie de l'équipe qui ouvrira officiellement ce que nous appelons notre "Hôpital du Plaisir", en mars 2014, au Burkina Faso. Nous lui avons donné ce nom parce qu'il s'agit d'un centre de santé spécialisé dans la restauration des clitoris de femmes africaines excisées ».

Réparer chirurgicalement les dommages causés par les MGF n'est qu'une partie de la mission de Clitoraid.

« Nous devons également faire tout notre possible pour mettre définitivement fin aux mutilations génitales féminines partout dans le monde », ajoute Mme Gary. « Cette 50ème patiente, Habi, est entrée dans la salle d'opération pour annihiler un acte horrible commis au nom d'une tradition qui perdure par ignorance. Selon l'Organisation mondiale de la santé, 135 millions de femmes vivant aujourd'hui ont subi les effets de cette coutume horrible qui est encore pratiquée quotidiennement ».

Elle souligne que la réparation chirurgicale des ravages des MGF, chez celles qui sont déjà mutilées, joue un rôle important pour décourager la pratique en permanence.

« Pourquoi endommager quelque chose qui peut ensuite être réparée ? », demande-t-elle. « Il n'y a plus de raison de le faire ».

Les médecins de Clitoraid affirment que la chirurgie réparatrice du clitoris fonctionne complètement pour les victimes de MGF

août 13 2013, Categorie: Communiqués de presse
LAS VEGAS, 30 juillet – Dans un communiqué publié aujourd'hui par Clitoraid - un organisme sans but lucratif qui aide les victimes de mutilations génitales féminines (MGF) - les médecins bénévoles de l'organisation ont exprimé leur profond désaccord avec le groupe de spécialistes britanniques qui prétend que la chirurgie réparatrice du clitoris, mise au point par un chirurgien français, ne peut pas fonctionner.

L'an dernier, le Dr. Foldès, pionnier de cette technique chirurgicale, a publié les résultats d'une étude dans la revue médicale "The Lancet", où il a indiqué avoir opéré près de 3000 femmes en 11 ans, avec son équipe. « 866 patientes se sont présentées pour le suivi que nous proposions un an après la chirurgie, soit 29% du nombre total des femmes opérées. Parmi elles, 95% (821) ont rapporté une amélioration, ou du moins pas de douleur supplémentaire; 94% (815) ont déclaré connaître désormais le plaisir clitoridien et un remarquable 50% (431) des femmes ont dit avoir expérimenté des orgasmes », précisait-il.

Dans une lettre envoyée à la revue The Lancet, les critiques du chirurgien français ont objecté que de telles allégations sont anatomiquement impossibles.

"Lorsque le capuchon clitoridien a été enlevé, le pédicule vasculo-nerveux ne peut être préservé", écrivent-ils. "Il n'y a donc aucune crédibilité à la prétention que la chirurgie peut excaver et exposer les tissus sous-cutanés".

Le Dr. Harold J. Henning, MD, médecin bénévole pour Clitoraid, est en désaccord avec leur conclusion.

« J'ai longtemps pensé la même chose que l'équipe britannique à l'égard des mutilations génitales féminines et cette opinion était partagée par de nombreux gynécologues américains », nous dit-il. « Nous avons été amenés à croire que l'ensemble du clitoris était retiré lors des MGF, y compris le pédicule vasculo-nerveux. Mais j'ai examiné et exécuté la chirurgie de reconstruction du clitoris pour de nombreuses patientes et à ma grande surprise, chez chacune de ces patientes, bien que la pointe ou le gland du clitoris ait été enlevée, la partie interne existe toujours, avec le pédicule vasculo-nerveux qui y est rattaché. Avec la technique chirurgicale appropriée, le clitoris peut alors être restauré dans sa position anatomique originale. Par conséquent, les résultats énoncés par le Dr. Foldès sont confirmés par mon expérience clinique. Je mets au défi la communauté médicale de réviser sa position sur ce sujet, en se gardant de l'aborder avec des œillères ».

« Les propos dédaigneux de cette équipe britannique, à propos de la ... non-réversibilité des MGF, devraient susciter l'outrage des femmes partout dans le monde », déclare pour sa part le Dr. Marci Bowers, chirurgienne en chef pour Clitoraid. « Suggérer que le clitoris ne serait qu'un organe pathétique de la taille d'un petit pois et que son retrait par les MGF n'aurait que des conséquences tristes et définitives, ne sert qu'à dénigrer les femmes et banaliser la sexualité féminine ... Le clitoris et son plexus érogène, composé de nerfs et de tissu érectile, est beaucoup plus important qu'il n'est généralement reconnu. Le clitoris a été entièrement décelé et il est très étendu, comme peut en témoigner toute personne de sexe féminin sexuellement épanouie. Lorsque la pointe est excisée, comme c'est le cas avec les MGF, une grande partie du clitoris existe toujours sous la surface. [L'équipe britannique qui a écrit à The Lancet] insiste à dire que les MGF sont irréversibles. Il suffit pourtant d'interroger n'importe laquelle de mes patientes ou des patientes du chirurgien français qui ont bénéficié de cette chirurgie. Quand une patiente en pleurs crie de joie en vous disant que pour la première fois de sa vie elle a connu le plaisir sexuel, aucune preuve scientifique n'est plus nécessaire ».

Les critiques du chirurgien français ont également affirmé, toujours dans The Lancet, que la campagne internationale contre les mutilations génitales féminines « pourrait être compromise par la fausse idée que ses effets néfastes peuvent être inversés ».

« Il y a une autre façon de voir les choses », déclare en terminant Nadine Gary, porte-parole de Clitoraid. « Lorsque les gens sauront que les MGF sont devenues inutiles, puisque les dégâts peuvent désormais être réparés, quel sera l'intérêt de le faire en premier lieu? »

CLITORAID soutient les Islamistes RIP et Sista Fa dans leur lutte contre l'excision au Sénégal

juin 16 2013, Categorie: Communiqués de presse
Dakar le 17 juin - CLITORAID félicite et encourage l’État Sénégalais avec le Réseau Islam et population (RIP) qui sont arrivés à mettre en place « L’'argumentaire islamique" contre la pratique de l'excision au Sénégal. Cela permettra de mieux expliquer aux populations que cette pratique n'est pas une recommandation de l'Islam et par voie de conséquence, elle doit être abolie.

En effet, il n’y a aucune recommandation coranique qui dicte cet acte de barbarie que représente l'excision infligée aux jeunes filles. Une telle recommandation ne pourrait pas provenir de l’Envoyé d’Allah/Elohim qui ont créé le corps humain de l'homme et de la femme à leur image. Si le clitoris n’était pas nécessaire, la femme aurait été créée sans celui-ci.

Ainsi, CLITORAID apporte son soutien à l’artiste sénégalaise Sista Fa, une activiste pour la défense des droits humains, dans son combat très noble contre l’excision qu'elle a elle même subi. Elle déplore par conséquent l’agressivité des pro-excision dont elle a été victime lors d'une de ses tournées de sensibilisation aux droits humains et à l’excision à Aéré-Lao (dans le Fouta) le 24 mai 2013. Cette agression est un signal fort pour tous les intervenants dans le domaine de la lutte contre les MGF à redoubler d’efforts afin de faire comprendre à ces dissidents que cette pratique n’apporte que des conséquences profondément désastreuses pour la femme. Donc toute personne éprise de justice et d’amour pour son prochain ne poserait jamais un tel acte.

Clitoraid (clitoraid.org) est une organisation internationale, à but non-lucratif fondée suivant l’idée émise par le Chef Spirituel du Mouvement Raelien (rael.org), à en finir avec les mutilations génitales féminines en offrant une restauration chirurgicale gratuite à toutes victimes de cet acte barbare pour leur redonner leur sens du plaisir et leur dignité. L’hôpital Kamkasso, qui a été construit à cet effet, sera inauguré le 8 octobre prochain au Burkina Faso.

La Semaine de sensibilisation au clitoris à travers le monde

mai 14 2013, Categorie: Actualités Clitoraid
La première Semaine de sensibilisation au clitoris de Clitoraid a été un merveilleux succès retentissant !

Tout d'abord, elle a été largement relayée par les médias partout sur la planète. Des Etats-Unis à la Finlande en passant par Taiwan, l'Argentine, le Ghana, le Liban, l'Indonésie, le Pérou, le Japon, les Pays-Bas, le Chili, la Bulgarie et plus encore. Les informations se sont répandues comme une traînée de poudre !

De nombreuses personnes ont pris contact pour offrir leurs oeuvres artistiques en soutien à la cause : chansons, photos artistiques, etc. et pour nous aider à terminer la construction de notre nouvel hôpital au Burkina Faso, en Afrique occidentale, en faisant des dons financiers. Celui-ci ouvrira ses portes le 8 octobre prochain et permettra de réparer chirurgicalement les clitoris des victimes de MGF. Certains dont même offert de proposer leurs services médicaux là-bas !

Pendant la Semaine de la sensibilisation au clitoris, des femmes et des hommes partout en Amérique sont descendus dans la rue et sur les plages pour partager des informations précieuses sur le clitoris mal connu et ses richesses profondes infinies. Comme on pouvait s'y attendre, la plupart des volontaires qui ont osé se lever pour cette première Semaine de sensibilisation au clitoris étaient Raëliens, parce que la spiritualité et les valeurs Raëliennes englobent librement la beauté du corps humain et le plaisir sexuel qui lui est inhérent. La majorité des personnes n'a tout simplement jamais pensé au clitoris jusqu'à présent. Avec toute l'information générée par la première Semaine de sensibilisation au clitoris, nous nous attendons à une grande participation des non-raëliens pour qu’ils se joignent à nous l'an prochain!
Indépendamment de la croyance, c'est l'objectif de Clitoraid d’aider la société à se débarrasser de la honte et de la culpabilité sexuelle que la plupart des femmes, partout dans le monde (mutilées génitalement ou non), ont été habituées à ressentir suite à l'éducation primitive, patriarcale et religieuse qu'elles ont reçue.

Voici quelques photos des événements festifs et éducatifs qui ont eu lieu pendant la Semaine de sensibilisation au Clitoris :

Cartagena, Colombie, Amérique du Sud

Nous avons commencé notre action pour la Semaine de sensibilisation au clitoris en envoyant un communiqué de presse à tous les médias de Cartagena en Colombie. Nous avons également placé de nombreuses affiches dans différentes universités à travers la ville. Le dimanche suivant, nous avons clôturé l'événement en menant une importante promotion sur la plage à l'endroit le plus populaire et cosmopolite de la côte, où des personnes de toutes nationalités se réunissent.

Avec nos bannières colorées, des affiches et des dépliants, nous avons commencé à marcher sur la belle plage. Tandis que nous marchions, nous sommes tombés sur un groupe de médecins, avec qui nous avons eu une conversation très plaisante. Nous avons aussi rencontré un homme d'Espagne qui a une station de radio là-bas. En entendant parler de notre mission, il a dit qu'il serait heureux de promouvoir la Semaine de sensibilisation au clitoris dans la péninsule ibérique ! Plus tard, une autre touriste originaire d'Espagne s'est approchée de nous avec son mari, qui est originaire de Belgique. Ils ont tous les deux partagé que notre action était absolument merveilleuse !

Ruby Pachero, coordinatrice de Clitoraid en Colombie, Amérique du Sud





La Vega, République dominicaine

"Le samedi 11 mai, nos bénévoles Clitoraid ont pris part à une belle activité pour aider les femmes à devenir plus conscientes de leur clitoris et de son importance dans le plaisir sexuel.

Nous nous sommes réunis dans le centre de La Vega où nous avons donné environ 100 tracts aux femmes qui passaient. Ceux-ci contenaient toutes les informations sur cet événement.

Ce fut une grande expérience pour moi, en tant que jeune femme de 20 ans, et pour nous tous. Nous nous sommes aperçus que beaucoup de femmes ne connaissaient pas le terme « clitoris » et étaient très timides pour évoquer ce sujet. Nous avons ri ensemble et nous les avons encouragées à vivre pleinement leur sexualité.

Nous avons également rencontré un jeune homme qui a pris des photos de nous et qui parut surpris que nous osions avoir une telle conversation libre et le courage de porter des T-shirts : J'AIME MON CLITORIS !

Certains hommes, dans une boutique de vêtements à proximité et dans un café glacier, nous ont appelés pour savoir ce que cela voulait dire et se sont montrés très favorables. Nous espérons qu'ils seront aussi favorables pour que leur partenaire se masturbe dans l'intimité de leur maison, ce qui est parfois un défi pour les hommes élevés dans les valeurs machistes."

Kundaliny Dias, coordinatrice de Clitoraid en République dominicaine.






Chicago, Illinois (USA)

""Notre action au centre-ville de Chicago s'est déroulée le dimanche 12 mai, le long de la célèbre Michigan Mile. Michigan Avenue est un des lieux les plus populaires de Chicago, avec ses rues bondées, ses beaux magasins et ses attractions touristiques.
J'étais tellement heureuse d'être la "fille vulve." Marc Létourneau et Larry Abdulla me servaient d'escorte et portaient leurs affiches de sensibilisation au clitoris très haut, au-dessus de la foule. Ils ont été si gentils et amicaux quand ils ont parlé avec les personnes prenant contact, tout en effectuant la délicate tâche de porter leurs affiches pendant des heures dans la fraîcheur printanière de Chigaco, 10°C. Nous avons apprécié chaque minute, et malgré le froid, nous avons vécu un moment chaud et chaleureux.

Nous avons savouré les réactions du public quand ils étaient confrontés à nos affiches. Certains riaient, certains avaient l'air surpris de nous voir là, et d’autres ont fait par de leur accord avec la cause. D'autres n'ont pas compris.

En tant qu'équipe, nous avons partagé la passion et le plaisir de parler du clitoris, de Clitoraid et de nos efforts à travers le monde pour aider les victimes des mutilations génitales féminines. Il était réconfortant de constater que tant de personnes sont intéressés à soutenir nos activités. Nombreuses sont celles qui ont pris des photos de nous, seuls ou avec nos affiches, pour les mettre, notamment, sur leurs pages Facebook. Nous les avons remerciés pour cela et de nous aider à diffuser notre message. C'était une journée magnifique et j'ai vraiment senti que cette action à Chicago avait eu un effet positif tant sur les femmes que sur les hommes."

" Sonoko Tagami, coordinatrice de Clitoraid à Chicago



Las Vegas, Nevada (USA)

”Notre action pour la Semaine de sensibilisation au clitoris sur le Strip de Las Vegas a attiré l'attention des foules de passants. C'est vraiment une grande réussite parce que Las Vegas est une ville qui est toujours en surcharge sensorielle et sexuelle.☺

Notre affichage et nos tenues en forme de vulve ont fait sourire les couples qui passaient. Des groupes de jeunes hommes ont sauté sur l'occasion pour avoir leur photo prise avec les costumes de vulve géante que Ouhi et moi portions. Ces photos seront certainement à montrer à leurs amis à la maison ! En revanche, les jeunes femmes nous ont approchés avec beaucoup plus de timidité (bien que l'alcool siroté dans leur verre en forme de Tour Eiffel ait contribué à ôter leurs inhibitions).

Nous avons interrogé quelques-uns des spectateurs pour obtenir leurs réactions sur la Semaine de sensibilisation au clitoris, et constaté que beaucoup soutenaient notre action. Une mère de Las Vegas et sa fille adolescente se sont arrêtées pour partager leurs pensées. La fille a rapidement disparu, gênée par la discussion, laissant sa mère parler avec nous de l'importance de donner aux enfants une bonne éducation sexuelle. Elle a souligné que c’était particulièrement important de le faire dans un district scolaire où on prônait l'abstinence, et les moyens de protection pendant les rapports sexuels ne peuvent légalement pas être discutés à l'école.

Une jeune fille a accepté de nous donner ses impressions sur le clitoris. Elle a partagé timidement que le clitoris est l'endroit d’où viennent les bébés. Ce n’est pas une surprise ici, car la plupart des textes de sciences des écoles secondaires dans le monde occidental omettent de montrer le clitoris comme faisant partie de l'anatomie humaine. Il ne fait pas partie du système reproducteur, et sa seule fonction est de procurer du plaisir sexuel. Plutôt que d'avoir à expliquer cela, ceux qui approuvent les textes sont plus à l’aise en omettant de mentionner le clitoris, comme s’il n'existait pas !

Naturellement, nous voulons changer cela ! La Semaine de sensibilisation au clitoris invite notre société à faire des changements dans la façon dont nous considérons et parlons du sexe, surtout quand il s'agit du plaisir sexuel des femmes.

Cette joyeuse action éducative de rue nous a donné à tous, femmes et hommes, un grand sentiment d'accomplir quelque chose de nécessaire pour notre société. Nous l'avons fait avec humour et légèreté et nous sommes impatients d'augmenter notre impact l'année prochaine !”
Lia Steinman, coordinatrice Clitoraid à Las Vegas, NV.




Plage naturiste d'Haulover, Miami Beach, Floride (USA)

"L'équipe de Miami s’est éclatée sur la plage naturiste en clôturant la Semaine de sensibilisation au clitoris en fabriquant une vulve dans le sable et en distribuant des prospectus aux spectateurs. Nous avons passé un très bon moment en équipe, en parlant au public présent, en riant ensemble et en profitant tout simplement de notre état d'être. Nous avons pu nous y rendre sans aucun vêtement légalement, car il s'agissait d'une plage de naturisme officielle. Nous n’avions aucune honte de nos organes sexuels naturellement exposés. Le soleil brillait, la mer était bleue et la plage était remplie de personnes respectueuses et curieuses bénéficiant de la même liberté d'être. Quelle belle journée !"

Raquel Vergara, coordinatrice de Clitoraid en Floride.



Aller à la page   <<        >>