Pour la Journée int. pour l’élimination de la violence faite aux femmes, Clitoraid réaffirme sa détermination à lutter contre l’excision et à l'inauguration de son hopital
novembre 24 2014, Categorie: Communiqués de presse
LAS VEGAS, le 25 Novembre – Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, à l'heure actuelle, approximativement 165 million de femmes et filles ont enduré les conséquences de l'excision. Et, si la tendance actuelle se confirme, quelque 86 millions de jeunes filles à travers le monde risquent de subir des mutilations sexuelles d’ici à 2030. Bien que beaucoup d'entre elles soient africaines, Nadine Gary, directrice des communications pour Clitoraid, une ONG internationale basée aux USA, dans une déclaration publiée aujourd'hui, signale que le problème est maintenant d'envergure mondiale et doit absolument être éradiqué ».
“L' Article I de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme stipule que tous les êtres humains sont nés libres et égaux en droits et dignité," indique Gary. "Cela signifie que l'intégrité de l'individu, sa dignité et l'autonomie physique de son corps, incluant ses organes génitaux, ne doivent aucunement être violés contre son gré. »
«Et cela inclut », précise Gary, « le droit des femmes à leur sensualité, à leur jouissance sexuelle, leur droit au plaisir ». Malheureusement, ce droit à la sensualité et au plaisir est encore loin d’être reconnu et pris en compte dans la lutte contre les violences (incluant l’excision) faites aux femmes, et pourtant c’est un droit fondamental. Les femmes sont encore aujourd’hui fortement privées de ce droit. Par ex. au Kenya, alors que la justice lutte contre l’excision, des femmes sont déshabillées de force en public car jugées trop sexy. Et en Angleterre, la chirurgie réparatrice a encore des réticences à opérer le clitoris (considéré comme « seulement » un organe de plaisir), seule l'opération de l'ouverture de la voie vaginale est disponible, pas celle du clitoris ».
Pour rendre la dignité à toutes ces femmes et leurs droits aux plaisir, l’ouverture de hôpital construit par Clitoraid à Bobo Dioulasso au Burkina Faso, l’Hôpital Kamkasso, aussi appelé « Hôpital du Plaisir », est une nécessité. Clitoraid, qui lutte contre l’excision depuis 2006, redouble d’efforts pour pouvoir inaugurer cet hôpital le 6 février 2015, date de "Tolérance zéro pour les mutilations génitales" selon l'ONU.
“Nous offrons une chirurgie réparatrice du clitoris pour les victimes de l'excision" explique Gary.
De fâcheuses encombres administratives dues à de la discrimination religieuse ont malheureusement retardé son ouverture, et l'inauguration a dû être repoussée. Cependant, les chirurgiens américains de Clitoraid, tous bénévoles, ont tout de même pu venir en aide à 38 victimes de mutilations génitales dans une clinique voisine. Ces patientes venaient du Burkina Faso, d'autres pays en Afrique de l'Ouest et aussi de la Corne de l'Afrique. Hélas, les listes d'attente de Clitoraid en comptent des centaines d'autres et ces femmes nous implorent chaque jour de les aider à retrouver leur dignité de femme et sens du plaisir (nos opérations chirurgicales étant gratuites).
L’équipe Clitoraid travaille très fort pour l'ouverture de l'hôpital au printemps 2015 et toute aide financière est bienvenue.
Gary explique que lors de l’inauguration de l’hôpital, “des chirurgiens bénévoles tels que le Dr. Marci Bowers et le Dr. Harold Henning se rendront au Burkina Faso pour lancer cette mission humanitaire historique et se rendront ensuite au Kenya pour y former d'autres chirurgiens". “Grâce à la générosité de ces docteurs, des donateurs, à tous les bénévoles de Clitoraid, et la science moderne, les victimes de l'excision retrouveront le sens du plaisir physique qui leur a été si cruellement coupé. Leur dignité de femme sera enfin entière.”
“L' Article I de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme stipule que tous les êtres humains sont nés libres et égaux en droits et dignité," indique Gary. "Cela signifie que l'intégrité de l'individu, sa dignité et l'autonomie physique de son corps, incluant ses organes génitaux, ne doivent aucunement être violés contre son gré. »
«Et cela inclut », précise Gary, « le droit des femmes à leur sensualité, à leur jouissance sexuelle, leur droit au plaisir ». Malheureusement, ce droit à la sensualité et au plaisir est encore loin d’être reconnu et pris en compte dans la lutte contre les violences (incluant l’excision) faites aux femmes, et pourtant c’est un droit fondamental. Les femmes sont encore aujourd’hui fortement privées de ce droit. Par ex. au Kenya, alors que la justice lutte contre l’excision, des femmes sont déshabillées de force en public car jugées trop sexy. Et en Angleterre, la chirurgie réparatrice a encore des réticences à opérer le clitoris (considéré comme « seulement » un organe de plaisir), seule l'opération de l'ouverture de la voie vaginale est disponible, pas celle du clitoris ».
Pour rendre la dignité à toutes ces femmes et leurs droits aux plaisir, l’ouverture de hôpital construit par Clitoraid à Bobo Dioulasso au Burkina Faso, l’Hôpital Kamkasso, aussi appelé « Hôpital du Plaisir », est une nécessité. Clitoraid, qui lutte contre l’excision depuis 2006, redouble d’efforts pour pouvoir inaugurer cet hôpital le 6 février 2015, date de "Tolérance zéro pour les mutilations génitales" selon l'ONU.
“Nous offrons une chirurgie réparatrice du clitoris pour les victimes de l'excision" explique Gary.
De fâcheuses encombres administratives dues à de la discrimination religieuse ont malheureusement retardé son ouverture, et l'inauguration a dû être repoussée. Cependant, les chirurgiens américains de Clitoraid, tous bénévoles, ont tout de même pu venir en aide à 38 victimes de mutilations génitales dans une clinique voisine. Ces patientes venaient du Burkina Faso, d'autres pays en Afrique de l'Ouest et aussi de la Corne de l'Afrique. Hélas, les listes d'attente de Clitoraid en comptent des centaines d'autres et ces femmes nous implorent chaque jour de les aider à retrouver leur dignité de femme et sens du plaisir (nos opérations chirurgicales étant gratuites).
L’équipe Clitoraid travaille très fort pour l'ouverture de l'hôpital au printemps 2015 et toute aide financière est bienvenue.
Gary explique que lors de l’inauguration de l’hôpital, “des chirurgiens bénévoles tels que le Dr. Marci Bowers et le Dr. Harold Henning se rendront au Burkina Faso pour lancer cette mission humanitaire historique et se rendront ensuite au Kenya pour y former d'autres chirurgiens". “Grâce à la générosité de ces docteurs, des donateurs, à tous les bénévoles de Clitoraid, et la science moderne, les victimes de l'excision retrouveront le sens du plaisir physique qui leur a été si cruellement coupé. Leur dignité de femme sera enfin entière.”