« RESTAUREZ MON CLITORIS ! » Les survivantes des MGF au Kenya revendiquent leur féminité lors du jour de la femme et chaque jour! 

avril 02 2018, Categorie: Communiqués de presse
Nairobi, 7 mars 2018  - À l’occasion de la Journée de la femme, les femmes du monde entier défendent l’égalité des sexes, dénoncent la violence sexuelle et célèbrent leur féminité. Les femmes kenyanes ne font pas exception ! Aujourd’hui, des milliers de femmes kenyanes sexuellement mutilées réclament la restauration de leur anatomie et leur droit à l’orgasme sans honte ni culpabilité.
 
La deuxième mission humanitaire kenyane annuelle visant à restaurer le clitoris des victimes de mutilations génitales féminines aura lieu du 22 juillet au 4 août, à Nairobi. Il s’agit d’un effort de collaboration entre deux ONG qui y sont dédiées : Clitoraid, basée aux États-Unis et son homologue kenyan, Garana.

Selon un rapport de l’UNICEF paru en 2013, un quart des femmes kenyanes sont victimes de la coutume barbare des mutilations génitales féminines, également connue sous le nom de « excision », précise le Dr Adan Abdullahi, directeur de Garana, basé à Nairobi. « Nous sommes touchés que la communauté médicale puisse enfin offrir une solution chirurgicale aux femmes confrontées toute leur vie à la douleur et aux souffrances causées par les mutilations génitales féminines. »

La prochaine mission humanitaire est lancée dans le cadre du mouvement mondial #metoo qui dénonce la violence sexuelle contre les femmes.  « Les survivantes des MGF sont vraiment les plus grandes victimes de violence sexuelle », déplore la
chirurgienne de Clitoraid, le Dr Marci Bowers, de San Francisco aux USA. « Il est triste de constater que dans ce cas-ci, ce sont surtout les femmes qui infligent ces tortures sexuelles aux jeunes filles de leur communauté en démembrant leurs parties génitales. »

Le Dr Abdulahi ajoute : « Récemment, le Docteur Tatu Kamau, de Nairobi, a intenté une action en justice pour renverser l’interdiction kenyane des MGF chez les femmes adultes, en soutenant que les femmes adultes devraient pouvoir faire ce qu’elles veulent de leur corps. »

Les deux médecins conviennent que les adultes sont libres de gérer leur corps comme bon leur semble, bien qu’ils soient perplexes de constater que le plaisir sexuel des femmes puisse être refoulé au point que certaines femmes choisissent de faire couper leur clitoris sain « donné par Allah », c'est-à-dire, la partie de leur anatomie apportant le plus de plaisir, afin de devenir des membres honorables de leur communauté.

« L’éducation sexuelle est essentielle afin que les femmes vivent pleinement leur féminité naturelle, tant au Kenya que dans le monde entier », conclut le Dr Bowers.

À Nairobi, cet été, le Dr Bowers et le Dr Abdullahi offriront tous deux leurs compétences chirurgicales en vue de restaurer le clitoris de patientes souffrant de MGF.
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45 femmes ont été restaurées l’année dernière.

6 nouvelles femmes Burkinabées retrouvent dignité et plaisir sexuel grâce à Clitoraid

juin 19 2017, Categorie: Communiqués de presse
Samedi 17 juin, BOBO DIOULASSO, Burkina Faso - Six nouvelles femmes sponsorisées par CLITORAID retrouvent leur intégrité et leur ‘bouton’ de plaisir dans une clinique partenaire de Clitoraid a Bobo Dioulasso et décident de s’appeler ‘’la famille du plaisir ’’ !

‘’Ce jour 17 juin, 2017 restera à jamais un jour de plaisir inoubliable pour nous, tant la joie exprimée par ces femmes qui viennent de se retrouver entières après leur opération de restauration du clitoris nous a ramenées dans ces moments de plénitude que nous avons vécu quand nous avons eu notre opération en 2006’’ déclarent Abibata Sanon et Mariam Traore, deux responsables de AVFE/CLITORAID qui ont été les premières à témoigner à visage découvert au Burkina Faso il y a 11 ans.
‘’ Le bonheur que ces femmes vivent déjà alors qu’elles ne sont même pas encore guéries de l’opération pour pouvoir jouir de leur clitoris retrouvé témoigne du grand tord fait aux centaines de femmes du Burkina qui souhaitent bénéficier de cette opération mais n’ont pas les moyens de se la payer, alors que Clitoraid peut la leur offrir gratuitement grâce à l’hôpital du plaisir’’ remarque Abibata Sanon. ‘’Nous interpellons donc une nouvelle fois le gouvernement à faire preuve de compassion et permettre l’ouverture de Kamkaso le plus rapidement possible. C’est notre cri de cœur de femme, et il est d’autant plus fort que les nouvelles restaurées ont elles-mêmes choisi de le porter encore plus loin en décidant de témoigner publiquement et c’est pourquoi elles se sont données le nom de ‘’famille du plaisir ’’ a indiqué MariamTraoré.

Campagne d’opérations gratuites pour la réparation clitoridienne au Burkina Faso à l’occasion du mois du clitoris

mai 27 2017, Categorie: Communiqués de presse
BOBO DIOULASSO, 21 Mai 2017 - Malgré l'interdiction de pratiquer dans l’hôpital Kamkaso dédié aux femmes, l'AVFE et Clitoraid continuent leur mission originelle et lancent une campagne d'opérations gratuites pour la restauration clitoridienne à l'occasion du mois du clitoris.

Quelques jours avant la cérémonie d’ouverture du Kamkaso à Bobo Dioulasso en Mars 2014, la direction de la Santé Burkinabé notifiait l’AVFE son interdiction d’opérer alors que le Pr Charlemagne Ouédraogo lançait une campagne de diffamation contre l’AVFE et Clitoraid auprès des médecins Burkinabés. Depuis, malgré leurs efforts administratifs répétés, le gouvernement n’a pas donné suite aux demandes d’ouverture du Kamkaso. Lors d’une conférence en Italie en Janvier 2017, une représentante du Burkina Faso, madame Lamizana née Traoré Mariam, ex-ministre de l’action sociale dans le gouvernement de Blaise Compaoré et présidente de l’association Voix de Femmes, disait même officiellement que l’action de Clitoraid n’était pas nécessaire car de nombreux chirurgiens offraient maintenant cette réparation aux femmes burkinabés.

‘‘Les explications de madame Lamizana Mariam Traoré sont totalement fausses car si quelques cliniques commencent à offrir cette intervention c’est à des prix exhorbitants, alors que l’Hôpital du plaisir de Kamkaso, grâce à des donations internationales est fait pour les offrir totalement gratuitement aux femmes du Burkina Faso. Celles qui ne peuvent se les payer doivent donc tenir pour responsable de cette impossibilité, la présidente de l’association Voix de Femmes et le gouvernement du Burkina Faso dont l’interdiction d’ouverture est uniquement motivée par une discrimination religieuse à l’égard des Raeliens promoteurs de cette oeuvre sociale qui acceptera les femmes de toutes religions’’. explique Madame Siribié Mariam Traoré, porte parole de l’AVFE.
“L’objectif originel de l’AVFE et de Clitoraid est d’offrir ces opérations aux femmes qui ne peuvent pas les payer et il y en a des milliers qui nous ont contactés à cet effet.”

“Après le succès de la mission à laquelle Clitoraid a participé récemment au Kenya où 45 femmes et enfant ont été opérées par le Dr Bowers, chirurgien en chef de Clitoraid, nous avons décidé de répondre à l’attente des femmes Burkinabés et, à l’occasion du mois du clitoris, permettre à le plus d’entre elles de retrouver leur dignité et leur sens du plaisir.” explique Brigitte Boisselier, présidente de Clitoraid.

“Il est important de rappeler que l’hôpital Kamkaso est totalement équipé et capable d’accueillir 6 femmes par jour si l’autorisation nous était donnée.” ajoute Brigitte Boisselier. “La mission de Clitoraid International inspirée du Prophète Rael, leader spirituel du Mouvement Raelien International, est de s’assurer que toutes les femmes qui ont été mutilées aient accès à la réparation clitoridienne telle que développée par le Dr Foldes. Pour le moment l’hôpital Kamkaso est transformé en centre permanent d’accueil gratuit des femmes souhaitant bénéficier de la chirurgie. Celle-ci sera faite dans des cliniques et hôpitaux agréés. Les dérangements et coûts supplémentaires que cela entraine pour les patientes excisées reste la faute du gouvernement qui refuse l’autorisation d’ouverture de Kamkaso par pure discrimination religieuse.’’

Une conférence de presse aura lieu ce mardi 23 Mai 2017 au Kamkaso, situé à 5 km sur la route Bobo-Banfora, à 10 heures.
Les femmes du pays qui souhaitent en savoir plus sur la réparation clitoridienne sont cordialement invitées à une journée d’information au Kamkaso le samedi 27 Mai de 8 h à 18 heures.

Pour plus d’information, contacter AVFE tel : +226 78027440 / +226 78886092

Clitoraid s'associe avec **'Safe Hands for Girls’ pour offrir une chirurgie réparatrice du clitoris en Gambie.

février 05 2016, Categorie: Communiqués de presse
LAS VEGAS 6 février - Clitoraid, organisation humanitaire internationale basée aux États-Unis, qui permet la chirurgie réparatrice du clitoris pour les victimes de mutilations génitales féminines (MGF), annonce aujourd'hui son nouveau partenariat avec l'ONG gambienne 'Safe Hands for Girls’.

"Alors que le monde célèbre la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines, nous sommes très honorés que Jaha Dukureh, leader de ‘Safe Hands for Girls’, nous ait demandé de collaborer avec son organisation", déclare Nadine Gary, directrice de la communication de Clitoraid.

"Nous allons maintenant travailler ensemble pour soulager médicalement les victimes de MGF en leur proposant une chirurgie réparatrice du clitoris en Gambie."

Nadine Gary explique que Jaha Dukureh est née en Gambie, où elle a subi des mutilations génitales quand elle était enfant. Elle est ensuite devenue une militante MGF célèbre dans son pays où elle a été nominée Femme de l'Année en 2015.

"Il y a deux mois, son combat contre les MGF a conduit à l'adoption d'un projet de loi historique interdisant les MGF en Gambie", déclare Nadine Gary. "Et pendant les vacances, alors que Jaha se remettait de sa propre opération de réparation du clitoris à San Francisco, elle a reçu les documents officiels du gouvernement gambien lui accordant un terrain pour y construire un centre médical MGF. Un terrain choisi personnellement par le président, lui a-t-on dit !"

Nadine Gary ajoute que les bénévoles de Clitoraid, y compris Dr. Marci Bowers, chirurgienne en chef de Clitoraid, qui a opéré Dukureh, se réjouissent de ce projet commun.

"C’est une mission humanitaire commune pour sauver et changer des vies, soutenue par le gouvernement de la Gambie. Nous espérons qu'elle va inspirer le président nouvellement élu du Burkina Faso pour qu'il demande à son ministre de la Santé d’enfin délivrer l'autorisation d'ouvrir l'hôpital de Clitoraid à Bobo Dioulasso ", poursuit Nadine Gary.

«Notre tout nouveau complexe médical de pointe est fermé depuis 2 ans alors que des milliers de victimes de MGF attendent désespérément cette intervention chirurgicale humanitaire qui peut sauver et changer leur vie."

** 'Safe Hands for Girls’: littéralement 'Des filles entre de bonnes mains'
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