Compte Rendu des Activités contre les Mutilations Génitales Féminines au Burkina Faso et au Gabon

juin 17 2011, Categorie: Actualités Clitoraid
A l’occasion de la célébration de la Journée Internationale de Tolérance Zéro sur les Mutilations Génitales Féminines le 6 février dernier, les équipes du Gabon et du Burkina ont mené des actions de sensibilisation contre les MGF et pour la promotion de Clitoraid. Ndjala et Edjibié, bénévoles de Clitoraid, partage leur enthousiasme.

Au Gabon par Ndjala

«Le mardi 08 février, nous avons clôturé notre action avec une émission à la radio Africa N°1 toujours avec le même thème l'Excision.

UNE TRES TRES BELLE DIFFUSION D'AMOUR...POUR SAUVER DES VIES...VIVE LA SCIENCE !!
»


Au Burkina Faso par Edjibié

Nous avons débuté nos actions de sensibilisation dans la ville de Bobo-Dioulasso et Ouagadougou en ciblant des établissements privés et des écoles secondaires. Nous étions habillé avec des tee-shirts AVFE (Association Voie Féminine de l’Epanouissement) association du Burkina Faso affiliée à Clitoraid. 

Le dimanche 12 février, nous avons participé à une émission de la Radio Ouaga Fm. Edjibié, coordinatrice locale de Clitoraid, nous raconte :

"Comme prévu Fahir et moi-même nous sommes rendus à la radio Ouaga Fm pour l'émission animé par la charmante Kadi DRAME, célèbre comédienne.

Etaient invités : Nadège TIENDREBEOGO, étudiante en licence de droit qui s'est vu interpellée par le thème de l'émission, Adama SAWADOGO, membre de la direction de l'action social,  Assita KONATE, secrétaire comptable et secretaire à l'information du "fan club de la radio Ouaga FM", FahirDA, membre AVFE, Edjibié KANKOUAN, Presidente AVFE branche de Ouaga.

Le thème du sujet "Pourquoi l'excision perdure"?

L'émission a duré deux heures dont une heure de débat suivie d'une heure dédiée aux interventions des auditeurs.
Le débat était très riche et passionnant notamment du au fait que les auditrices féminines ont eu le courage d'appeler pour partager les témoignages poignant de leur propre expérience. Elles ont ainsi lancé un cri du cœur à toutes les exciseuses pour l'abandon de la pratique.