Afrique : Les bénévoles de Clitoraid agissent en soutien à la Journée Internationale de lutte contre les MGF

Par Abibata SANON, coordinatrice de Clitoraid en Afrique

Les bénévoles de Clitoraid au Gabon et au Burkina Faso se sont mobilisés en soutien à la journée internationale de lutte contre les FMG du 6 février dernier. Des événements ont été organisés pour promouvoir la cause et informer la population au sujet de l’Hôpital Kamkaso (Hôpital du Plaisir).

Au GABON, les actions se sont poursuivies durant une semaine, du samedi 4 au dimanche 12 février. Le premier jour, les bénévoles se sont rendus au grand marché de la ville de Libreville, lieu de forte affluence des ressortissants de l’Afrique de l'ouest qui pratiquent l'excision. Tenant des pancartes « Non à l’excision », « Oui à la Science » ou encore « Oui à la restauration du clitoris », ils ont distribués des prospectus d’information aux passants qui approchaient pour poser des questions. Certains ont même tenu à aider à faire la promotion de la cause. Au total, plus de 500 prospectus ont été distribués particulièrement aux femmes. Durant cette semaine de mobilisation, l’équipe de Clitoraid a été invitée à intervenir dans 3 médias nationaux et locaux, dont l’émission Zero MGF sur Africa n°1. Elle a pu ainsi transmettre les messages qui tiennent tant à cœur à tous les bénévoles de l’association : la lutte contre les MGF et la promotion de l’Hôpital du Plaisir.

Au BURKINA FASO, les bénévoles ont noté que la population portait toujours un grand intérêt pour la cause de Clitoraid. Les actions ont débuté le samedi 4 février et se poursuivent encore à ce jour.

- A Ouagadougou, 4 frères et sœurs ont bravé la tempête de poussière qui réduisait la visibilité, pour apporter aux citadins de la ville cette merveilleuse nouvelle qu’est la restauration du clitoris.

- A Bobo, une dizaine de bénévoles a sillonné la ville pour sensibiliser la population sur les conséquences des MGF et l’espoir porté par la construction en phase finale de l’Hôpital Kamkasso. Deux merveilleuses sœurs se sont inscrites pour se faire restaurer et ont proposé leur aide pour promouvoir la cause.