Sexe dans la capitale
octobre 15 2012, Categorie: Actualités Clitoraid
Source: www.lapresse.ca
Prudes comme libertins s'étaient donné rendez-vous par milliers à Ottawa ce week-end au Sexapalooza, une chic exposition où romance et sexualité règnent sans détour. Et à la sortie, bien rares étaient les visiteurs dont l'expérience dans cet univers coquin semblait avoir été décevante.
De la jeune femme flambant nue en train d'être enduite de peinture corporelle en passant par le donjon où chaînes et fouets étaient en vedette, les démonstrations de pole dancing, les séminaires, la galerie d'art érotique ou encore la vente de gadgets sexuels, la quarantaine de kiosques avaient chacun leurs charmes. Le groupe de danseurs érotiques Les Chippendales a également offert un spectacle sur la scène samedi soir.
La fin des tabous
D'après la consultante pour l'entreprise d'érotisme Fantasia, Julie Dugas, les moeurs ont beaucoup évolué et plusieurs tabous sont tombés ces dernières années. Conséquence: les événements comme Sexapalooza sont prisés comme jamais. Tout un contraste donc avec un passé pas si lointain. «Les gens sont très ouverts aujourd'hui, ils ne sont plus gênés de discuter de leur vie sexuelle avec des étrangers, surtout en ce qui a trait aux gadgets. Les hommes, par exemple, semblent moins intimidés lorsqu'ils viennent en couple», note-t-elle.
MmeDugas ajoute que le titre de l'objet le plus en vogue pour pimenter la vie sous les draps revient encore cette année au We-Vibe, un produit qui en est à sa troisième génération.
«C'est un jouet imbattable. Que ce soit pour la femme ou bien l'homme, c'est l'expérience totale à deux», affirme-t-elle sans une once de timidité. Les poutres servant au pole dancing sont également très prisées par les consommateurs.
Des sujets sérieux
Étonnant contraste avec le reste des kiosques, l'organisme Clitoraid était une fois de plus présent à cette exposition coquine pour lancer un message clair: celui de mettre un terme à la pratique jugée «barbare» qu'est l'excision des femmes dans le monde.
«C'est une réalité épouvantable. On compte 150 millions de femmes qui en ont été victimes en bas âge, parfois même à 12 ou 14 ans sans anesthésie. Il y en a même qui viennent au Canada et demandent à être excisées parce qu'elles n'arrivent pas à se trouver de conjoint. C'est une mutilation inacceptable, tout être humain devrait avoir droit à une sexualité avec épanouissement», dénonce la coordonnatrice nationale de Clitoraid, Sylvie Chabot. Des fonds sont amassés en vue de l'ouverture en 2013 au Burkina Faso d'un hôpital où seraient pratiquées des chirurgies de reconstruction du clitoris.
La productrice de l'événement, Liz Lewis, n'avait pas retourné les appels du Droit au moment d'aller sous presse. Impossible donc de savoir combien de gens ont déambulé dans les chaudes allées du CE Centre.
Sexapalooza sera à nouveau au programme dans la capitale fédérale du 22 au 24 février, cette fois au Centre des congrès d'Ottawa.
Martin Roy, LeDroit
Prudes comme libertins s'étaient donné rendez-vous par milliers à Ottawa ce week-end au Sexapalooza, une chic exposition où romance et sexualité règnent sans détour. Et à la sortie, bien rares étaient les visiteurs dont l'expérience dans cet univers coquin semblait avoir été décevante.
De la jeune femme flambant nue en train d'être enduite de peinture corporelle en passant par le donjon où chaînes et fouets étaient en vedette, les démonstrations de pole dancing, les séminaires, la galerie d'art érotique ou encore la vente de gadgets sexuels, la quarantaine de kiosques avaient chacun leurs charmes. Le groupe de danseurs érotiques Les Chippendales a également offert un spectacle sur la scène samedi soir.
La fin des tabous
D'après la consultante pour l'entreprise d'érotisme Fantasia, Julie Dugas, les moeurs ont beaucoup évolué et plusieurs tabous sont tombés ces dernières années. Conséquence: les événements comme Sexapalooza sont prisés comme jamais. Tout un contraste donc avec un passé pas si lointain. «Les gens sont très ouverts aujourd'hui, ils ne sont plus gênés de discuter de leur vie sexuelle avec des étrangers, surtout en ce qui a trait aux gadgets. Les hommes, par exemple, semblent moins intimidés lorsqu'ils viennent en couple», note-t-elle.
MmeDugas ajoute que le titre de l'objet le plus en vogue pour pimenter la vie sous les draps revient encore cette année au We-Vibe, un produit qui en est à sa troisième génération.
«C'est un jouet imbattable. Que ce soit pour la femme ou bien l'homme, c'est l'expérience totale à deux», affirme-t-elle sans une once de timidité. Les poutres servant au pole dancing sont également très prisées par les consommateurs.
Des sujets sérieux
Étonnant contraste avec le reste des kiosques, l'organisme Clitoraid était une fois de plus présent à cette exposition coquine pour lancer un message clair: celui de mettre un terme à la pratique jugée «barbare» qu'est l'excision des femmes dans le monde.
«C'est une réalité épouvantable. On compte 150 millions de femmes qui en ont été victimes en bas âge, parfois même à 12 ou 14 ans sans anesthésie. Il y en a même qui viennent au Canada et demandent à être excisées parce qu'elles n'arrivent pas à se trouver de conjoint. C'est une mutilation inacceptable, tout être humain devrait avoir droit à une sexualité avec épanouissement», dénonce la coordonnatrice nationale de Clitoraid, Sylvie Chabot. Des fonds sont amassés en vue de l'ouverture en 2013 au Burkina Faso d'un hôpital où seraient pratiquées des chirurgies de reconstruction du clitoris.
La productrice de l'événement, Liz Lewis, n'avait pas retourné les appels du Droit au moment d'aller sous presse. Impossible donc de savoir combien de gens ont déambulé dans les chaudes allées du CE Centre.
Sexapalooza sera à nouveau au programme dans la capitale fédérale du 22 au 24 février, cette fois au Centre des congrès d'Ottawa.
Martin Roy, LeDroit