Premier colloque sur la reconstruction génitale, à Montréal : un événement touchant, instructif et rempli d’espoir
mars 02 2014, Categorie: Actualités Clitoraid
Dimanche 23 février, une centaine de personnes se sont rassemblées pour ce cri du corps, conversation intime sur un thème pour certains tabou, pour bien d’autres inconnu ou presque. C’est avec brio que l’excision nous a été présentée sous toutes ces facettes, tout d’abord avec Habibata qui nous a parlé de son vécu, de cette réalité dans sa chair, une réalité encore bien difficile à dire parce qu’elle ramène à des souvenirs qui ont ému l’assistance aux larmes, à plus d’une reprise.
Mais l’excision, ce n’est pas uniquement une blessure infligée au corps, il y a un immense nuage d’obscurantisme qui entoure cette pratique qui ne peut être qualifiée que de barbare, dès que nous prenons la bien courte distance de sortir de la tradition. Le Dr Samantha Dubray nous a ensuite brossé un tableau très élaboré sur la sexualité humaine et les liens à faire avec l’excision sous l’éclairage psychologique et sexologique, mais bien sûr surtout avec la redécouverte, la prise en main psychologique de ces femmes excisées qui retrouvent un corps complet, pour la première fois à l’âge adulte.
Malgré l’horreur décrite tout au long de ce colloque, si nous y étions invités, c’était d’abord et avant tout pour célébrer la science qui a permis de développer une intervention chirurgicale mineure donnant aux femmes excisées la possibilité de retrouver leur intégrité physique complète. C’est ce que le troisième panéliste a expliqué en détail, puisque le Dr Harold Henning fait partie de l’équipe des chirurgiens bénévoles de Clitoraid qui a déjà commencé à offrir cette opération de reconstruction génitale. Il fera partie de l’équipe qui inaugurera officiellement l’Hôpital du Plaisir, le 7 mars prochain, au Burkina Faso, où il prévoit opérer 5 patientes par jour, tout en enseignant les techniques à des chirurgiens locaux qui prendront la relève dans la lancée de cette vague scientifique révolutionnaire.
Cette intime rencontre nous a tout autant éduqués qu’émus, pour nous laisser sur une note d’espoir de voir bientôt cette tradition reléguée aux erreurs et incompréhensions passées de nos ancêtres. Voilà pourquoi Maitreya Raël a initié et inspiré la naissance de Clitoraid, ayant saisi l’opportunité présentée par cette technique chirurgicale permettant de réparer cette humiliation faite aux femmes et de rendre ineffective la tradition de l’excision.
La période de questions nous a tous touchés au plus haut point, lorsque nous avons entendu ces femmes courageuses de l’assistance venir nous révéler leur intimité, nous questionner, nous partager leurs inquiétudes, leurs souffrances, en nous faisant la démonstration du degré d’ignorance et de tabou qui entoure encore cette pratique lorsqu’une jeune participante a débuté la première phrase de la période de questions en nous disant « Je ne sais pas si je suis excisée… ».
Il y a bien sûr énormément de travail à faire pour changer les mentalités, mais ce premier colloque a bien donné le ton en mettant de l’avant cette solution révolutionnaire qui redonnera à bien d’autres Habibata le courage de dire « Non à l’excision » tout comme cette chanson.
Mais l’excision, ce n’est pas uniquement une blessure infligée au corps, il y a un immense nuage d’obscurantisme qui entoure cette pratique qui ne peut être qualifiée que de barbare, dès que nous prenons la bien courte distance de sortir de la tradition. Le Dr Samantha Dubray nous a ensuite brossé un tableau très élaboré sur la sexualité humaine et les liens à faire avec l’excision sous l’éclairage psychologique et sexologique, mais bien sûr surtout avec la redécouverte, la prise en main psychologique de ces femmes excisées qui retrouvent un corps complet, pour la première fois à l’âge adulte.
Malgré l’horreur décrite tout au long de ce colloque, si nous y étions invités, c’était d’abord et avant tout pour célébrer la science qui a permis de développer une intervention chirurgicale mineure donnant aux femmes excisées la possibilité de retrouver leur intégrité physique complète. C’est ce que le troisième panéliste a expliqué en détail, puisque le Dr Harold Henning fait partie de l’équipe des chirurgiens bénévoles de Clitoraid qui a déjà commencé à offrir cette opération de reconstruction génitale. Il fera partie de l’équipe qui inaugurera officiellement l’Hôpital du Plaisir, le 7 mars prochain, au Burkina Faso, où il prévoit opérer 5 patientes par jour, tout en enseignant les techniques à des chirurgiens locaux qui prendront la relève dans la lancée de cette vague scientifique révolutionnaire.
Cette intime rencontre nous a tout autant éduqués qu’émus, pour nous laisser sur une note d’espoir de voir bientôt cette tradition reléguée aux erreurs et incompréhensions passées de nos ancêtres. Voilà pourquoi Maitreya Raël a initié et inspiré la naissance de Clitoraid, ayant saisi l’opportunité présentée par cette technique chirurgicale permettant de réparer cette humiliation faite aux femmes et de rendre ineffective la tradition de l’excision.
La période de questions nous a tous touchés au plus haut point, lorsque nous avons entendu ces femmes courageuses de l’assistance venir nous révéler leur intimité, nous questionner, nous partager leurs inquiétudes, leurs souffrances, en nous faisant la démonstration du degré d’ignorance et de tabou qui entoure encore cette pratique lorsqu’une jeune participante a débuté la première phrase de la période de questions en nous disant « Je ne sais pas si je suis excisée… ».
Il y a bien sûr énormément de travail à faire pour changer les mentalités, mais ce premier colloque a bien donné le ton en mettant de l’avant cette solution révolutionnaire qui redonnera à bien d’autres Habibata le courage de dire « Non à l’excision » tout comme cette chanson.