Clitoraid organise des "marches silencieuses" pour lutter contre l'excision: le 25 nov - Journée Int. pour Éliminer la violence

novembre 25 2013, Categorie: Communiqués de presse
LAS VEGAS, le 25 novembre – “Ban Ki-moon, Secrétaire Général des Nations Unies déclare que le monde doit s'unir pour éliminer la violence à l'égard des femmes qui inclut le viol, l'esclavage sexuel et la violence conjugale, mais cela doit biensur aussi viser cette tradition barbare qu'est l'excision” explique Nadine Gary, directrice des communications pour Clitoraid, une ONG internationale basée aux USA, dans une déclaration publiée aujourd'hui.

Durant la Journée Internationale pour Éliminer la violence à l'Égard des Femmes, du 25 novembre, Gary ajoute que Clitoraid planifie des “Marches silencieuses” dirigées contre l'excision ainsi que le viol, la violence conjugale et tout autre acte de violence envers les femmes. [Voir pour la liste des Marches Silencieuses.]

Clitoraid lutte contre l'excision depuis 2006.

“Nous offrons une chirurgie réparatrice du clitoris pour les victimes de l'excision" explique Gary. “L'ONG Clitoraid a été fondée selon l'inspiration humanitaire de Rael, leader spirituel du Mouvement Raelien International après qu'il ait pris connaissance de cette technique chirurgicale qui peut restaurer le clitoris des femmes excisées. En mars prochain, au Burkina Faso, en Afrique de l'ouest, nous ouvrirons le premier hôpital au monde dédié à cette chirurgie. Elle sera offerte gratuitement à toutes les femmes qui souhaitent se faire opérer."

L'équipe médicale de Clitoraid est entièrement composée de personnes bénévoles.

“Des chirurgiens bénévoles tels que le Dr. Marci Bowers et le Dr. Harold Henning se rendront au Burkina Faso pour lancer cette mission humanitaire historique.” Gary explique. “Grâce à la générosité de ces docteurs et la science moderne, les victimes de l'excision retrouveront le sens du plaisir physique qui leur a été si cruellement coupé. Leur dignité de femme sera enfin entière.”

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, à l'heure actuelle, approximativement 165 million de femmes et filles endurent les conséquences de l'excision. Bien que beaucoup d'entre elles soient africaines, Gary signale que le problème est maintenant d'envergure mondiale.

“Alors qu'environ 92 million des victimes de l'excision vivent en Afrique, des millions vivent en occident, aux USA, au Canada, en Europe, en Australie suite à l'immigration,” explique-t-elle, ajoutant que l'excision d'innocentes petites filles et de nourrissons constitue "une abomination contre les droits humains".

“L' Article I de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme stipule que tous les êtres humains sont nés libres et égaux en droits et dignité," indique Gary. "Cela signifie que l'intégrité de l'individu, sa dignité et l'autonomie physique de son corps, incluant ses organes génitaux, ne doivent aucunement être violés contre son gré."

Une 50ème patiente de Clitoraid bénéficie d'une opération changeant sa vie

septembre 05 2013, Categorie: Communiqués de presse
« C'est une victoire pour l'humanité », déclare ce matin la porte-parole de Clitoraid, Nadine Gary, en faisant référence à la 50ème chirurgie reconstructive du clitoris effectuée par le Dr. Marci Bowers, au sein de sa clinique à San Francisco. Celle-ci s'est déroulée il y a deux semaines et vise à inverser les effets de l'excision (qualifiée de mutilation génitale féminine, ou MGF, par l'Organisation mondiale de la santé).

Clitoraid, organisation humanitaire fonctionnant grâce au bénévolat dont le siège social est situé aux États-Unis, a été créé en 2006 à l'initiative de Raël, fondateur et leader du Mouvement Raëlien International. Le Dr. Bowers, qui offre ses services bénévolement, en est la chirurgienne en chef.

« Nous souhaitons que les victimes de MGF sachent, dans le monde entier, qu'une solution chirurgicale existe pour annihiler cette pratique barbare qui amputant une grande partie de leur vie », ajoute Mme Gary. « Grâce au travail bénévole de nos médecins et du personnel de soutien, Clitoraid reçoit des dons qui sont à 100% dédiés à couvrir les coûts techniques des opérations ».

« Habi Ouarme était la 50ème femme à retrouver son intégrité physique grâce aux mains expertes de la chirurgienne en chef de Clitoraid », poursuit Nadine Gary. « Elle vit actuellement au Canada, mais comme beaucoup de femmes africaines, elle a été excisée durant sa petite enfance, bien avant de déménager en Amérique. Elle nous a confié à quelle point elle est heureuse et excitée de bénéficier de cette chirurgie qui lui permettra d'être une femme à part entière pouvant enfin connaître l'orgasme, pour la première fois de sa vie ».

Les patientes prises en charge par Clitoraid reçoivent également des soins préopératoires et postopératoires.

« Nos patientes sont accompagnées par des psychologues qui leur apportent un soutien spécialisé afin qu'elles vivent la transition vers ce grand changement de vie le plus harmonieusement possible », explique Mme Gary.

Elle souligne que le Dr. Bowers a été formée directement par un chirurgien français. « Il a développé cette technique de réparation chirurgicale extraordinaire », précise Mme Gary. « Toutes les patientes opérées par le Dr. Bowers ont affirmé, après la procédure, avoir pris la bonne décision en subissant l'intervention et être satisfaites des résultats. Ayant retrouvé leur dignité et leur intégrité en tant que femme, elles peuvent désormais mener une vie normale ».

« L'arrivée de nouveaux médecins bénévoles permettra à davantage de victimes des MGF de bénéficier de la chirurgie », poursuit Nadine Gary.

« Depuis sa formation sous la direction du chirurgien français, le Dr. Bowers a commencé à former d'autres chirurgiens qui prendront part au projet Clitoraid », explique Mme Gary. « Elle est très enthousiaste de faire partie de l'équipe qui ouvrira officiellement ce que nous appelons notre "Hôpital du Plaisir", en mars 2014, au Burkina Faso. Nous lui avons donné ce nom parce qu'il s'agit d'un centre de santé spécialisé dans la restauration des clitoris de femmes africaines excisées ».

Réparer chirurgicalement les dommages causés par les MGF n'est qu'une partie de la mission de Clitoraid.

« Nous devons également faire tout notre possible pour mettre définitivement fin aux mutilations génitales féminines partout dans le monde », ajoute Mme Gary. « Cette 50ème patiente, Habi, est entrée dans la salle d'opération pour annihiler un acte horrible commis au nom d'une tradition qui perdure par ignorance. Selon l'Organisation mondiale de la santé, 135 millions de femmes vivant aujourd'hui ont subi les effets de cette coutume horrible qui est encore pratiquée quotidiennement ».

Elle souligne que la réparation chirurgicale des ravages des MGF, chez celles qui sont déjà mutilées, joue un rôle important pour décourager la pratique en permanence.

« Pourquoi endommager quelque chose qui peut ensuite être réparée ? », demande-t-elle. « Il n'y a plus de raison de le faire ».

Les médecins de Clitoraid affirment que la chirurgie réparatrice du clitoris fonctionne complètement pour les victimes de MGF

août 13 2013, Categorie: Communiqués de presse
LAS VEGAS, 30 juillet – Dans un communiqué publié aujourd'hui par Clitoraid - un organisme sans but lucratif qui aide les victimes de mutilations génitales féminines (MGF) - les médecins bénévoles de l'organisation ont exprimé leur profond désaccord avec le groupe de spécialistes britanniques qui prétend que la chirurgie réparatrice du clitoris, mise au point par un chirurgien français, ne peut pas fonctionner.

L'an dernier, le Dr. Foldès, pionnier de cette technique chirurgicale, a publié les résultats d'une étude dans la revue médicale "The Lancet", où il a indiqué avoir opéré près de 3000 femmes en 11 ans, avec son équipe. « 866 patientes se sont présentées pour le suivi que nous proposions un an après la chirurgie, soit 29% du nombre total des femmes opérées. Parmi elles, 95% (821) ont rapporté une amélioration, ou du moins pas de douleur supplémentaire; 94% (815) ont déclaré connaître désormais le plaisir clitoridien et un remarquable 50% (431) des femmes ont dit avoir expérimenté des orgasmes », précisait-il.

Dans une lettre envoyée à la revue The Lancet, les critiques du chirurgien français ont objecté que de telles allégations sont anatomiquement impossibles.

"Lorsque le capuchon clitoridien a été enlevé, le pédicule vasculo-nerveux ne peut être préservé", écrivent-ils. "Il n'y a donc aucune crédibilité à la prétention que la chirurgie peut excaver et exposer les tissus sous-cutanés".

Le Dr. Harold J. Henning, MD, médecin bénévole pour Clitoraid, est en désaccord avec leur conclusion.

« J'ai longtemps pensé la même chose que l'équipe britannique à l'égard des mutilations génitales féminines et cette opinion était partagée par de nombreux gynécologues américains », nous dit-il. « Nous avons été amenés à croire que l'ensemble du clitoris était retiré lors des MGF, y compris le pédicule vasculo-nerveux. Mais j'ai examiné et exécuté la chirurgie de reconstruction du clitoris pour de nombreuses patientes et à ma grande surprise, chez chacune de ces patientes, bien que la pointe ou le gland du clitoris ait été enlevée, la partie interne existe toujours, avec le pédicule vasculo-nerveux qui y est rattaché. Avec la technique chirurgicale appropriée, le clitoris peut alors être restauré dans sa position anatomique originale. Par conséquent, les résultats énoncés par le Dr. Foldès sont confirmés par mon expérience clinique. Je mets au défi la communauté médicale de réviser sa position sur ce sujet, en se gardant de l'aborder avec des œillères ».

« Les propos dédaigneux de cette équipe britannique, à propos de la ... non-réversibilité des MGF, devraient susciter l'outrage des femmes partout dans le monde », déclare pour sa part le Dr. Marci Bowers, chirurgienne en chef pour Clitoraid. « Suggérer que le clitoris ne serait qu'un organe pathétique de la taille d'un petit pois et que son retrait par les MGF n'aurait que des conséquences tristes et définitives, ne sert qu'à dénigrer les femmes et banaliser la sexualité féminine ... Le clitoris et son plexus érogène, composé de nerfs et de tissu érectile, est beaucoup plus important qu'il n'est généralement reconnu. Le clitoris a été entièrement décelé et il est très étendu, comme peut en témoigner toute personne de sexe féminin sexuellement épanouie. Lorsque la pointe est excisée, comme c'est le cas avec les MGF, une grande partie du clitoris existe toujours sous la surface. [L'équipe britannique qui a écrit à The Lancet] insiste à dire que les MGF sont irréversibles. Il suffit pourtant d'interroger n'importe laquelle de mes patientes ou des patientes du chirurgien français qui ont bénéficié de cette chirurgie. Quand une patiente en pleurs crie de joie en vous disant que pour la première fois de sa vie elle a connu le plaisir sexuel, aucune preuve scientifique n'est plus nécessaire ».

Les critiques du chirurgien français ont également affirmé, toujours dans The Lancet, que la campagne internationale contre les mutilations génitales féminines « pourrait être compromise par la fausse idée que ses effets néfastes peuvent être inversés ».

« Il y a une autre façon de voir les choses », déclare en terminant Nadine Gary, porte-parole de Clitoraid. « Lorsque les gens sauront que les MGF sont devenues inutiles, puisque les dégâts peuvent désormais être réparés, quel sera l'intérêt de le faire en premier lieu? »

CLITORAID soutient les Islamistes RIP et Sista Fa dans leur lutte contre l'excision au Sénégal

juin 16 2013, Categorie: Communiqués de presse
Dakar le 17 juin - CLITORAID félicite et encourage l’État Sénégalais avec le Réseau Islam et population (RIP) qui sont arrivés à mettre en place « L’'argumentaire islamique" contre la pratique de l'excision au Sénégal. Cela permettra de mieux expliquer aux populations que cette pratique n'est pas une recommandation de l'Islam et par voie de conséquence, elle doit être abolie.

En effet, il n’y a aucune recommandation coranique qui dicte cet acte de barbarie que représente l'excision infligée aux jeunes filles. Une telle recommandation ne pourrait pas provenir de l’Envoyé d’Allah/Elohim qui ont créé le corps humain de l'homme et de la femme à leur image. Si le clitoris n’était pas nécessaire, la femme aurait été créée sans celui-ci.

Ainsi, CLITORAID apporte son soutien à l’artiste sénégalaise Sista Fa, une activiste pour la défense des droits humains, dans son combat très noble contre l’excision qu'elle a elle même subi. Elle déplore par conséquent l’agressivité des pro-excision dont elle a été victime lors d'une de ses tournées de sensibilisation aux droits humains et à l’excision à Aéré-Lao (dans le Fouta) le 24 mai 2013. Cette agression est un signal fort pour tous les intervenants dans le domaine de la lutte contre les MGF à redoubler d’efforts afin de faire comprendre à ces dissidents que cette pratique n’apporte que des conséquences profondément désastreuses pour la femme. Donc toute personne éprise de justice et d’amour pour son prochain ne poserait jamais un tel acte.

Clitoraid (clitoraid.org) est une organisation internationale, à but non-lucratif fondée suivant l’idée émise par le Chef Spirituel du Mouvement Raelien (rael.org), à en finir avec les mutilations génitales féminines en offrant une restauration chirurgicale gratuite à toutes victimes de cet acte barbare pour leur redonner leur sens du plaisir et leur dignité. L’hôpital Kamkasso, qui a été construit à cet effet, sera inauguré le 8 octobre prochain au Burkina Faso.
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