Le 24 novembre marquait la Journée internationale de lutte contre les violences faîtes aux femmes. Pour l'occasion, un groupe de bénévoles de Clitoraid s'es réuni au marché de Nyon (Suisse) afin de venir en aide à nos soeurs Africaines excisées, par des dons, la vente de miel et de confitures. La petite touche personnelle a été la vente de pain d'épices fait avec amour par Philippe Raimbault qui coordonnait l'événement et des boules de cacao cru énergétiques fabriquées par Eva Ponty.

"Ces événements sont des moments très privilégiés de partage, de volonté, de plaisir, de prise de conscience pour certains qui ne sont pas informés de cette pratique ancestrale qu'est l'excision, que nous aimerions voir s'arrêter ! " partage Eva.

"Clitoraid éveille l'espoir et l'étonnement. Que ces femmes qui seront opérées dans l’Hôpital du Plaisir au Burkina Faso bénéficieront d'opérations de réparation et de soins gratuits, est une justice retrouvée ! " poursuit-elle.

Les bénévoles ont reçu beaucoup d'encouragement et de félicitations pour cette démarche, et ont récolté en prime 519.—CHF.

Un GRAND merci à Philippe, Etienne, Thierry, Marc André, Eva et Bernard sans qui cette récolte n'aurait pas été aussi fructueuse :-)

Clitoraid soutient cette journée par une marche silencieuse.

Des gens de partout autour du monde soutiennent aujourd’hui la campagne «Tous unis pour mettre fin à la violence contre les femmes», du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. Toutefois, chaque année, trois millions de jeunes filles se font couper les organes génitaux par l'horrible pratique tribale connue sous le nom de mutilation génitale féminine (MGF).

Depuis 2007, Clitoraid, une organisation caritative internationale dédiée à contrer les MGF, a soutenu cette importante journée.

«Tous les êtres humains naissent libres et égaux dans leur dignité et leur droit» premier article de la déclaration universelle des droits de l’Homme. Ceci doit inclure le "droit du corps", déclare Sylvie Chabot, coordonnatrice pour Clitoraid-Canada, ce qui signifie que "l'intégrité, la dignité et l'autonomie de leur corps ne doivent pas être bafouées contre leur volonté. Manifestement, la pratique des MGF sur des jeunes filles innocentes va totalement à l’encontre de tous les droits humains".

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) indique que «quelques 165 millions de femmes et de filles dans le monde vivent avec les conséquences des MGF». Environ 92 millions d'entre elles vivent en Afrique, mais avec la croissance de l'immigration de ces dernières années, cette pratique s'étend maintenant à l'occident.

Clitoraid est un organisme privé sans but lucratif fondé en 2006 suite à une idée lancée par Rael, leader spirituel du Mouvement Raëlien International. Cet organisme a comme but principal de récolter des fonds pour aider les femmes africaines, ayant des moyens financiers très réduits, à pouvoir subir une intervention chirurgicale qui consiste à la reconstruction de leur clitoris.

Mme Chabot, explique, " Un chirurgien français d'origine hongroise, a développé une procédure chirurgicale, appelée communément chirurgie réparatrice et reconstructive des MGF, il y a 25 ans. Il a par la suite enseigné cette technique à plusieurs médecins à travers le monde. Ces chirurgiens sont remarquables, car grâce à la science, ils sont capables d'aider les victimes des MGF à retrouver leur dignité et leur plaisir".

Clitoraid a relevé un immense défi en amassant plus de 300,000 $US pour construire un petit hôpital dédié à la chirurgie reconstructive des MGF, près de la ville de Bobo Dioulasso, au Burkina Faso, pays d'Afrique centrale ouest. L’hôpital Komkasso, qui signifie «La maison des femmes», est en voie d'achèvement et si les collectes de financement se poursuivent comme prévues, il doit ouvrir en 2013.

"Ce qui importe ce n’est pas que les gens contribuent beaucoup, ce qui compte c'est leur détermination, selon leurs moyens, à mettre un terme à cette pratique barbare, puis de permettre à ces femmes traitées si cruellement de goûter au plaisir qui aurait toujours dû être le leur", conclu Sylvie Chabot.

Dans le but de s'opposer fermement aux MGF, au viol, à la violence conjugale et à toute autre forme de violence contre les femmes, l'équipe Clitoraid canadienne invite la population à participer aux « marches silencieuses » qui se tiendront à Québec, Montréal, Ottawa, Toronto dimanche le 25 novembre.

QUÉBEC : 13h30 = Place d’Youville, près de la porte St-Jean

MONTRÉAL : 13h00 = Parc Carré Philip, en face du magasin La Baie

OTTAWA : 13h00 = Angle des rues Rideau et Cumberland

TORONTO : 14h00 = Angle des rues Yonge NO et Queen

Source: www.lapresse.ca

Prudes comme libertins s'étaient donné rendez-vous par milliers à Ottawa ce week-end au Sexapalooza, une chic exposition où romance et sexualité règnent sans détour. Et à la sortie, bien rares étaient les visiteurs dont l'expérience dans cet univers coquin semblait avoir été décevante.

De la jeune femme flambant nue en train d'être enduite de peinture corporelle en passant par le donjon où chaînes et fouets étaient en vedette, les démonstrations de pole dancing, les séminaires, la galerie d'art érotique ou encore la vente de gadgets sexuels, la quarantaine de kiosques avaient chacun leurs charmes. Le groupe de danseurs érotiques Les Chippendales a également offert un spectacle sur la scène samedi soir.

La fin des tabous

D'après la consultante pour l'entreprise d'érotisme Fantasia, Julie Dugas, les moeurs ont beaucoup évolué et plusieurs tabous sont tombés ces dernières années. Conséquence: les événements comme Sexapalooza sont prisés comme jamais. Tout un contraste donc avec un passé pas si lointain. «Les gens sont très ouverts aujourd'hui, ils ne sont plus gênés de discuter de leur vie sexuelle avec des étrangers, surtout en ce qui a trait aux gadgets. Les hommes, par exemple, semblent moins intimidés lorsqu'ils viennent en couple», note-t-elle.

MmeDugas ajoute que le titre de l'objet le plus en vogue pour pimenter la vie sous les draps revient encore cette année au We-Vibe, un produit qui en est à sa troisième génération.

«C'est un jouet imbattable. Que ce soit pour la femme ou bien l'homme, c'est l'expérience totale à deux», affirme-t-elle sans une once de timidité. Les poutres servant au pole dancing sont également très prisées par les consommateurs.

Des sujets sérieux

Étonnant contraste avec le reste des kiosques, l'organisme Clitoraid était une fois de plus présent à cette exposition coquine pour lancer un message clair: celui de mettre un terme à la pratique jugée «barbare» qu'est l'excision des femmes dans le monde.

«C'est une réalité épouvantable. On compte 150 millions de femmes qui en ont été victimes en bas âge, parfois même à 12 ou 14 ans sans anesthésie. Il y en a même qui viennent au Canada et demandent à être excisées parce qu'elles n'arrivent pas à se trouver de conjoint. C'est une mutilation inacceptable, tout être humain devrait avoir droit à une sexualité avec épanouissement», dénonce la coordonnatrice nationale de Clitoraid, Sylvie Chabot. Des fonds sont amassés en vue de l'ouverture en 2013 au Burkina Faso d'un hôpital où seraient pratiquées des chirurgies de reconstruction du clitoris.

La productrice de l'événement, Liz Lewis, n'avait pas retourné les appels du Droit au moment d'aller sous presse. Impossible donc de savoir combien de gens ont déambulé dans les chaudes allées du CE Centre.

Sexapalooza sera à nouveau au programme dans la capitale fédérale du 22 au 24 février, cette fois au Centre des congrès d'Ottawa.

Martin Roy, LeDroit

Par Françoise Delcoustal, bénévole de France

"L'aventure a commencé en septembre 2008 avec mon premier vide-grenier. Quelle émotion ! Mon objectif était de trouver de l'argent pour aider l'association CLITORAID. L'aventure venait de commencer.

Puis une autre idée a germé : faire appel aux dons de livres. J'ai passé plusieurs annonces sur internet : leboncoin, 1000-annonces, vivastreet, etc.

Depuis juin 2009, j'ai dû voir passer entre mes mains au moins 4 000 livres minimum : Les livres en très bon état sont vendus sur priceminister. Les livres en bon état ou état correct sont vendus sur les vide-greniers. Les autres livres, je les donne par le biais du site donnons.org. D'ailleurs, sur ce site, je viens de récupérer, aujourd'hui jeudi 22 mars, une bonne cinquantaine de livres. Tout est cyclique !

Un autre créneau est de vendre un maximum de livres à la librairie GIBERT. C'est ainsi que dernièrement j'ai vendu 450 livres en très bon état (avec code-barres) pour 158 euros. La librairie GIBERT possède 19 magasins répartis sur le territoire français. Et j'ai la chance d'en avoir un sur Montpellier.

Avec un reliquat de 47,11 euros, j'entame l'adoption de mon 7ème clitoris !